Com'ON : le rendez-vous de les passionnés de communication pour des discussions inspirantes et des échanges constructifs
Plus de 130 professionnels de la communication se sont retrouvés à Lausanne pour un programme de conférences riche et varié, animé de main de maître par Grégoire Nappey. La deuxième édition de l'événement a été remplie d'interventions de grande qualité avec Pascal Meyer (QoQa), Michèle Cassani (Romande Energie), Tristan Cerf (Migros), Filippo Veglio (UEFA), Damien Fournier (Bright), Christophe Wagnière (Ecole 42) et David von Ritter (Cavalcade). A cette occasion, les participants ont discuté et débattu de manière constructive sur des thèmes clés du secteur tels que la communication RSE, le marketing des données, la formation, la publicité ou l'inclusivité.
Un grand merci aux sponsors pour leur soutien, parmi lesquels SGA, Cartoonbase, Gamned, Goldbach, Le Temps et RTS. Sans oublier le comité d'organisation de l'événement, Vincent Antonioli, Fabian Delmonico, Vera Presas Katz, Flavien Matthey et Guillaume Roud. Com'ON a réuni à plusieurs reprises les personnes du secteur de la communication et a rendu possibles les discussions et les échanges. Nous remercions tous les participants et nous réjouissons de la troisième édition de Com'ON, le 21 janvier 2025 à Lausanne.
Retour de Cominmag sur l’événement Com’ON 2024
News-Politiques : Ce qui fera bouger la publicité sur le plan politique en 2024
ACTUALITÉS
Greenpeace Suisse demande l'interdiction de la publicité pour les aliments d'origine animale
18'715 personnes ont signé une pétition visant à limiter la publicité pour les produits alimentaires d'origine animale. Ainsi, la publicité pour la viande, le fromage ou les yaourts doit être interdite. Greenpeace vient de remettre cette pétition au Parlement fédéral. La pétition demande l'interdiction de la publicité pour les produits animaux par le commerce de détail et les organisations d'intérêt. Par le passé, les Chambres ont rejeté des interventions similaires de Greenpeace. Néanmoins, nous nous engagerons dans le débat contre une exigence aussi radicale, car les produits légaux doivent aussi pouvoir faire l'objet d'une publicité légale. Vers l'article.
Nouvelles de la Berne fédérale
Nouvelles initiatives et développements en matière de publicité
Ces derniers jours, les premières commissions du Parlement fédéral ont déjà repris leurs travaux. En cette nouvelle année, KS/CS suit au total 38 interventions au niveau national, qui souhaitent restreindre notre branche, parfois dans des domaines spécifiques, parfois de manière plus globale. Nos perspectives pour l'année à venir : la pression politique continue d'augmenter, en particulier dans le domaine de la publicité pour les produits alimentaires et de la publicité extérieure. Le Conseil fédéral a par exemple déjà annoncé l'été dernier une révision de la loi sur les denrées alimentaires (prise de position du Conseil fédéral), que KS/CS suivra de près cette année, en se concentrant sur la réglementation de la publicité. À propos des interventions.
Nouvelles de la branche
Mediapulse : les chaînes musicales poursuivent leur ascension
En Suisse, quelque 5,3 millions de personnes continuent d'écouter la radio chaque jour, comme le montrent les dernières données du centre de recherche Mediapulse. Selon leurs calculs, la radio touche plus de personnes par jour que les offres des chaînes de télévision (4,8 millions). Par rapport à 2022, le nombre d'auditeurs a certes légèrement diminué, mais ceux-ci ont utilisé les offres plus longtemps qu’auparavant. Sur la contribution.
Les annonceurs envisagent majoritairement l'année 2024 de manière positive
En étudiant les estimations et les perspectives des principaux indicateurs du secteur de la communication, Leading Swiss Agencies (LSA) et l'Association suisse des annonceurs (ASA) ont pu montrer que la transformation numérique (90,6%), l'amélioration de l'expérience client (90,5%), ainsi que la protection des données (82,4%) figurent parmi les plus grands défis de 2024. Environ la moitié des annonceurs interrogés s'attendent en outre à une augmentation de leur chiffre d'affaires cette année. Vers l'évaluation.
Pression croissante sur la publicité extérieure et alimentaire !
Session d'hiver
Après le Conseil national lors de la session d'automne, le Conseil des Etats a également approuvé, lors de la session d'hiver, une motion qui a pour effet de simplifier les règles relatives à l'indication de prix trompeuse. KS/CS s'est engagée en faveur de l'adoption de cette simplification, arguant le fait que même les grandes entreprises avaient des difficultés avec les dispositions concernées et que la situation est désormais plus claire. Dès maintenant, les produits invendus peuvent être proposés plus facilement à un prix plus bas.
Le travail politique fait ses preuves
En 2023, nous avons accompagné huit interventions relatives à la publicité au Parlement fédéral. Les Chambres ont notamment suivi les recommandations de KS/CS, de sorte que la décision a été à chaque fois favorable à la branche publicitaire. Cela nous conforte dans l'idée que notre travail politique est pertinent et que nous allons donc poursuivre dans cette voie.
Pression croissante sur la publicité extérieure et alimentaire
Au niveau communal, la pression sur la publicité extérieure augmente. Le Conseil municipal de Berne, par exemple, a déclaré recevable un postulat visant à interdire la publicité pour les voyages en avion ainsi que pour les voitures. Et, à Zurich, le Conseil municipal veut désactiver tous les panneaux publicitaires numériques commerciaux. Il s'ensuit également diverses interventions au niveau fédéral, avec, par exemple :
- Le postulat 22.4109, qui souhaite limiter la publicité pour la viande.
- Le postulat 23.3149, qui souhaite limiter l'utilisation de certains termes d'information.
Les autorités tentent toujours plus de restreindre la liberté de la publicité extérieure, dès les appels d'offres, pour les concessions, et d'exclure totalement certains produits de la publicité. Elles contournent ainsi la voie politique.
Cette année, une révision de la loi sur les denrées alimentaires a été annoncée, qui comprend des restrictions en matière de publicité. Le projet devrait être publié au cours du premier semestre 2024. Nous nous y sommes préparés et nous accompagnerons le processus politique avec le groupe de projet politique afin de préserver la liberté de communiquer.
Conseils pratiques pour l'utilisation de l'IA dans les métiers de la publicité
Le thème de l'intelligence artificielle représente également un nouveau défi pour le secteur des médias et de la publicité. Afin de conseiller nos membres en cas d'incertitude quant à l'utilisation de l'IA, nous avons rédigé un guide sous la houlette de Fanny Rocchi, responsable du service juridique de KS/CS. Il est disponible sur notre site Internet et présente les éléments à prendre en compte lors de l'utilisation de l'IA dans les métiers de la publicité. Il est destiné en premier lieu aux agences de communication et aux annonceurs et nous l'actualisons à intervalles réguliers.
Cette semaine, nous rencontrerons pour la dernière fois de l'année les membres du groupe parlementaire "Marché et publicité" et aborderons les thèmes qui seront nos grands défis de l'année prochaine. La pression politique sur nos métiers augmente et nous renforcerons de manière ciblée notre engagement pour la liberté de la publicité l'année prochaine.
Conseils juridiques et pratiques pour l'utilisation de l'IA dans le domaine de la communication en Suisse
Vous trouverez à la fin une version PDF à télécharger des conseils pratiques de KS/CS.
Lors de l'utilisation de l'IA, il convient de distinguer les processus suivants : « input » de données (l'entraînement des systèmes d'IA) et « output » de contenus générés par l'IA (le résultat de l'IA ; p. ex. images, textes, etc.).
Input - introduction de contenus dans un système d'IA
1. Avant d’introduire des contenus dans l’IA (p. ex. données personnelles, données commerciales, textes, images), clarifiez quels sont les droits attachés aux données et si les systèmes d'IA peuvent être "entraînés" avec ces données.
2. Les titulaires de droits doivent donner leur accord lorsque des données ou des résultats de travail protégés (p. ex. données personnelles, œuvres protégées par des droits d'auteur, etc.) sont utilisés et traités pour la génération de contenus d'IA.
- Exemple : un logo existant doit être renouvelé pour une cliente. Pour ce faire, le logo existant est transmis à un système d'IA pour être remanié.
3. Si des données personnelles sont traitées dans des systèmes d'IA, il se peut qu'une information ou un consentement préalable des personnes concernées soit nécessaire (le but du traitement des données doit être reconnaissable pour la personne concernée).
- Exemple : la base de données clients d'une entreprise est utilisée pour générer, à l'aide de l'IA, des offres sur mesure et des textes personnalisés pour chaque client.
Output - utilisation de contenus générés par l'IA
1. Dans le résultat de l'IA (output), les éléments protégés juridiquement (images, logos, etc.) qui ont été utilisés comme base sont-ils encore reconnaissables ?
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- Si oui : une violation du droit est probable. C'est toujours le cas lorsque les traits caractéristiques de l'élément utilisé comme base restent reconnaissables malgré la transformation effectuée par l'IA. Dans ce cas, on risque de violer les droits de propriété intellectuelle en question (p. ex. droits d'auteur ou droits des marques).
Exemple : une affiche publicitaire doit être créée pour une station de ski Pour ce faire, une image est générée à l'aide de l'IA, sur laquelle Barbie dévale une piste de ski en skiant sous le soleil. Sur l'image générée par l'IA, on peut reconnaître les éléments suivants : piste de ski, Barbie et skis. Il convient de déterminer si les éléments originaux avec lesquels le système d'IA a été "alimenté" à l'origine sont encore reconnaissables. Dans cet exemple, les éléments à vérifier sont la photo originale de la piste de ski, les skis (une marque de ski est-elle encore reconnaissable ?) et la photo de Barbie. Pour ces deux derniers éléments, on risque non seulement une violation des droits d'auteur, mais aussi une violation des droits de marque (marque de skis/Mattel/Barbie). - Si non : actuellement, l'opinion dominante est qu'il n'existe pas de droit d'auteur sur l'output mécanique, ce qui signifie que les résultats peuvent être utilisés du point de vue du droit d'auteur. La prudence est toutefois de mise : Le traitement d'un élément juridiquement protégé, mais aussi l'output peuvent, selon les circonstances, porter atteinte aux droits (p. ex. traitement d'une image protégée par le droit d'auteur ; logo généré par l'IA similaire à une marque protégée, exploitation déloyale de prestations de tiers, etc.)
Exemple : la poupée Barbie, sous diverses apparences, est une marque protégée qui reste régulièrement reconnaissable même si le résultat de l'IA est transformé. Si Barbie est utilisée pour la publicité, on risque par exemple de violer les droits de marque et les dispositions relatives à la concurrence déloyale.
- Si oui : une violation du droit est probable. C'est toujours le cas lorsque les traits caractéristiques de l'élément utilisé comme base restent reconnaissables malgré la transformation effectuée par l'IA. Dans ce cas, on risque de violer les droits de propriété intellectuelle en question (p. ex. droits d'auteur ou droits des marques).
2. Vérifiez les conditions d'utilisation ou les conditions générales du système d'IA : les résultats peuvent-ils également être utilisés à des fins commerciales ? Y a-t-il des licences qui doivent être achetées ? Le système d'IA souhaite-t-il être cité comme générateur ?
3. Dans le cas de travaux commandés par des agences de publicité pour la clientèle, il convient, lors de l'utilisation de l'IA, d'informer la clientèle si et dans quelle mesure des droits (p. ex. droits d'auteur) sont créés ou non sur le résultat du travail. Dans ce contexte, il convient également de souligner qu'il ne peut pas être exclu que l'utilisation du résultat du travail porte atteinte aux droits de tiers. Cela devrait exercer une influence, d'une part, sur l'exécution du mandat (obtention de droits exclusifs oui/non) et, d'autre part, sur la rémunération. Conseil : au lieu d'obtenir des droits exclusifs sur le résultat de l'IA, il serait possible d'imposer à la clientèle un engagement de confidentialité sur les instructions saisies dans le système d’ IA.
- Exemple : vous avez créé un nouveau concept publicitaire pour une cliente à l'aide de l'IA, vous en avez élaboré certaines parties vous-même et avez repris d'autres parties d'un système d'IA. :
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- Vérifier si les résultats de l'IA peuvent faire l'objet d'un traitement ultérieur et dans quelles conditions les résultats de l'IA peuvent être utilisés à des fins commerciales (consulter à cet effet les directives d'utilisation des systèmes d'IA).
- Contrôlez si les parties de l'IA ne violent pas les droits de tiers (processus protégés, textes, signes, logos, images).
- Informer le client que l'IA a été utilisée lors du traitement du résultat du travail (en mentionnant le système) et indiquer quelle partie des extrants de l'IA est concernée.
- Indiquez qu'il n'est pas possible d'obtenir des droits d'exclusivité sur les résultats de l'IA.
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4. Respectez également les principes généraux en vigueur:
- Transparence et traçabilité : indiquez, dans la mesure du possible, pour quels passages de texte, images, prises de décision, etc. l'IA a été utilisée. Marquez-le par exemple avec une mention telle que "IA-generated".
- Fausses informations/manipulation : pas de tromperie, de fausses informations pertinentes pour le marché, d'atteinte au libre arbitre par des contenus générés par l'IA.
- Utilisation responsable de l'IA et examen critique du résultat de l'IA : y a-t-il par exemple une atteinte à la personnalité/une atteinte à l'honneur/une violation des droits fondamentaux ou une atteinte à la décence (discrimination / éthique) ?
- Respecter le droit général contre la concurrence déloyale dans la publicité (p. ex. exploitation de prestations de tiers, méthodes publicitaires déloyales, etc.).
5. Responsabilité : si l'utilisation de l'IA porte atteinte aux droits d'auteur, à d'autres droits de propriété intellectuelle, aux droits de la personnalité, aux droits fondamentaux, à la législation sur la protection des données, à la législation contre la concurrence déloyale ou aux dispositions du droit pénal, vous pouvez être tenu responsable en tant qu'entreprise/utilisateur.
Autres exemples et questions en rapport avec le sujet
- Dans quelle mesure un résultat d'IA doit-il être modifié pour qu'une œuvre protégée par le droit d'auteur soit créée ? Pour répondre à cette question, il convient de se référer aux principes généraux du droit d'auteur (œuvre de seconde main). Il convient de distinguer si le résultat de l'IA a été simplement transformé ou s'il a été remanié Dans le cas d'une simple transformation du résultat de l'IA, le droit d'auteur ne porte que sur la partie transformée. Selon le droit d'auteur, la transformation nécessite l'accord de l'auteur de l'œuvre modifiée. Pour les résultats de l'IA, cela signifie que les auteurs des œuvres originales doivent donner leur consentement (si les œuvres originales sont encore reconnaissables) et/ou que le système d'IA doit consentir à la transformation de ses résultats. Toutefois, si le résultat de l'IA ne sert que d'inspiration et qu'une création humaine entièrement nouvelle en est tirée, il s'agit d'une nouvelle conception et donc d'une œuvre qui bénéficie de la protection du droit d'auteur. Il est important que la nouvelle conception ne permette plus de reconnaître l'œuvre originale.
- Je traite des images dans un programme Photoshop ou je fais reformuler mes propres textes par un programme d'IA, à quoi dois-je faire attention ? Les explications ci-dessus se rapportent à l'IA générative, qui génère elle-même les résultats de l'IA à partir de zéro, l'utilisateur ne saisissant que des mots clés avec les instructions (appelés "prompts"). Si des textes ou des images propres sont traités par des programmes assistés par l'IA, les droits d'auteur sur ces images et ces textes ne sont généralement pas touchés par des corrections, des retouches, des effets, des modifications stylistiques. En règle générale, il convient de respecter les conditions générales et, le cas échéant, les directives relatives aux droits d'auteur des outils utilisés. Mais dès qu'un outil crée un texte ou une image entièrement nouveaux sans l'intervention de processus de décision et de pensée humains, les conseils pratiques ci-dessus doivent à nouveau être respectés.
Groupe cible : Ces conseils pratiques s'adressent en premier lieu aux agences de communication et aux annonceurs qui utilisent dans le cadre de leurs prestations des résultats de travail élaborés à l'aide de l'IA générative.
Ce sont là quelques conseils sur la situation actuelle - nous restons à l'écoute et sommes impatients de voir comment ce thème va évoluer !
Pour une liberté économique et publicitaire forte !
KS/CS Communication Suisse est heureuse de constater que la position politique de l’association trouve un écho auprès de nombreux parlementaires et qu'ils s'engagent souvent fortement en faveur de la liberté économique et publicitaire. Nombre de nos recommandations sont ainsi approuvées et intégrées dans les décisions des Chambres.
Mettre en œuvre la volonté du peuple : oui - mais pas plus !
Avant la pause estivale, la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats (CSSS-E) a auditionné les associations concernées par la mise en œuvre de l'initiative dite « sur le tabac ». KS/CS a immédiatement reconnu la décision populaire du 13 février 2022 et s'est engagée à ce que les dispositions de l'initiative soient correctement mises en œuvre. Cependant, le Conseil fédéral a inclus dans sa proposition d'autres dispositions qui vont bien au-delà. KS/CS s'est engagée contre cette manière de procéder qui pose un problème du point de vue de la politique nationale. La commission et le Conseil des États ont partiellement suivi nos recommandations. Selon le Conseil des Etats, la promotion des ventes de produits du tabac doit rester autorisée à l'avenir, pour autant qu'elle ne s'adresse pas aux enfants et aux adolescents. La Chambre des cantons ne souhaite pas non plus que le secteur du tabac rende publiques ses dépenses publicitaires. Elle veut en revanche que la publicité pour le tabac soit interdite dans les magazines, même si elle s'adresse majoritairement aux adultes. La CSSS-N actuelle se penchera d'abord sur cet objet en novembre, avant que le Conseil nouvellement élu ne le traite.
Le sucre devient-il le nouveau tabac ?
En juillet, l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) a annoncé lors d'une manifestation spécifique son intention de réviser et de durcir la loi sur les denrées alimentaires. C'est la fin d'un processus d'autorégulation de la branche qui a duré des années et qui, aux yeux de l'Office fédéral, n'a pas donné suffisamment de résultats. Des aliments comme le chocolat ou le fromage risquent ainsi de passer à la moulinette de la réglementation, ce qui ne peut aboutir qu'à des obligations et des interdictions. KS/CS s'y opposera avec, pour appui, son groupe de travail sur les "Denrées alimentaires".
Qui détermine ce qui peut faire l'objet d'une publicité ?
La publicité extérieure est régulièrement mise sous pression. Au début de cette année la votation sur l’initiative « Genève Zéro Pub» s’est déroulée dans la cité de Calvin. Le référendum contre l'interdiction quasi totale de la publicité extérieure sur le territoire de la ville a pu être gagné grâce à un fort engagement ! En ville de Berne, le législatif a approuvé un postulat demandant l'interdiction de la publicité extérieure pour les voyages en avion et les voitures sur le domaine public. La ville de Vevey a également décidé de retirer les panneaux publicitaires et d’ainsi proscrire la publicité extérieure dans l'espace public à partir de 2025. En collaboration avec l'association pour la publicité extérieure, nous clarifions dans quelle mesure une autorité qui met au concours des concessions de publicité extérieure peut exclure des secteurs économiques de la publicité et à partir de quand de telles décisions sont contraires aux règles publicitaires et donc économiques. Ces clarifications sont en cours et nous rendrons compte des résultats au fur et à mesure.
Coup d'œil sur la session d'automne
- La motion 21.4530 « Transparence de la publicité politique diffusée sur les médias sociaux » a été rejetée avec succès au Conseil national.
- La motion 21.4616 « Mettre fin au gaspillage énergétique lié à l'éclairage nocturne des vitrines commerciales et des enseignes publicitaires » a également été rejetée avec succès au Conseil national.
- Le Conseil des Etats a débattu de l'objet du Conseil fédéral 23.049 Loi sur les produits du tabac (LPTab), où KS/CS s'est engagée en faveur de différentes propositions.
Forum des Médias Romands
Une centaine de professionnels de médias et de la communication s’est réunie, le 19 septembre dernier pour une édition du Forum des Médias Romands enthousiasmante. La table ronde, animée par Vincent Antonioli, et qui a clôturé l’événement, a donné lieu à un débat vivant sur les raisons d’un recul plus important des recettes publicitaires en Suisse romande par rapport à la Suisse alémanique, mais aussi aux éventuelles pistes de solutions envisagées par les agences et les régies publicitaires. La proximité avec les annonceurs semble ainsi être un atout à ne pas négliger à l’heure ou le ralentissement économique accentue la pression sur les médias.
Nouvelles de la commission des examens
Pour la première fois, la commission des examens de KS/CS a organisé les épreuves annuelles des spécialistes en communication avec des ordinateurs portables, ce qui a été très apprécié par les participants ainsi que par les experts. Une étape importante en 2023 a été l'achèvement de l'examen professionnel supérieur pour les responsables de la communication, de sorte que les examens pourront avoir lieu à partir de 2024 avec le nouveau règlement d'examen. Les répercussions de l'intelligence artificielle sur les profils professionnels dans le secteur de la communication nous occupent également de manière intensive et une adaptation des deux examens (spécialistes en communication et responsables de la communication) sera nécessaire.
Fanny Rocchi nouvelle dans l'équipe
Pour terminer, une cordiale bienvenue : Fanny Rocchi a commencé à travailler début septembre en tant que responsable du service juridique de KS/CS. Elle est avocate et partenaire au sein du cabinet bernois Schluep/Degen, spécialisé dans le droit de la propriété intellectuelle et de la publicité. Ensemble, nous accompagnerons tous les processus législatifs. Fanny se tient à disposition pour des renseignements juridiques, elle qui succède au Dr Marc Schwenninger, qui se concentre désormais sur son activité d'enseignant.
S'il vous plaît, votez !
Le 22 octobre 2023, les citoyens suisses éliront un nouveau Parlement fédéral. Nous nous joignons à la recommandation des associations économiques et vous invitons à élire des parlementaires qui s'engagent pour la liberté économique et publicitaire, pour un ordre juridique qui mise sur des citoyens responsables et qui leur laisse la plus grande liberté de décision possible, même en matière de consommation. Car une société libre telle que nous l'avons en Suisse est précieuse et nécessite un engagement permanent pour la préserver.
Nouvelle perspective dans la communication
Entretien : Ekaterina Petrova
Pourquoi cette réforme des examens était-elle nécessaire ?
La base du nouvel examen a été une analyse approfondie de la profession, où les besoins et les exigences des entreprises et des agences de communication ont été enregistrés et analysés. Dans le cadre de ces évaluations, nous avons constaté que les tâches et les objectifs des responsables de la communication modernes ont nettement changé: avec la numérisation et l'automatisation, mais aussi au niveau de la compréhension de la communication dans son ensemble, comme la fusion entre la communication d'entreprise et la communication marketing. C'est pourquoi pr suisse a intégré cette réflexion en tant que compétence en communication d'entreprise et nous avons conçu ensemble un examen moderne et contemporain, qui offre une plus-value et une perspective d'avenir aussi bien aux diplômé.e.s qu'à l'économie.
Quelles sont donc les différences et les avantages concrets du nouvel examen ?
Les principales différences résident dans la conception de l'examen. Alors que l'examen comportait jusqu'à présent onze épreuves, celles-ci ont été réduites à quatre. Dans le cadre des examens écrits, l'accent est clairement mis sur la communication d'entreprise ainsi que sur la communication commerciale, qui sont examinées à l'aide de cas pratiques approfondis de quatre heures chacun. Des thèmes complémentaires, tels que le marketing et les études de marché ainsi que l'économie politique, l'économie d'entreprise et la gestion d'entreprise sont examinés dans le cadre de "mini-cas" de deux heures chacun et complètent la partie écrite.
Qu'en est-il des examens oraux ?
Une grande différence réside également dans la conception des examens oraux. Alors qu'auparavant, les entretiens professionnels portaient sur l'économie politique et le droit, nous misons aujourd'hui sur les incidents critiques. Nous plaçons les candidat.e.s devant des situations critiques qu'ils.elles doivent résoudre, consolider et orienter de manière pertinente, en se basant sur leurs connaissances techniques.
Quelle est l'importance du travail de diplôme ?
Le travail de diplôme est un élément de réflexion central, important et approprié pour la pratique de l'examen et sa valeur a été renforcée. Il nous tient à cœur que les candidat.e.s approfondissent les compétences acquises dans le cadre d'un travail de diplôme de leur choix et qu'ils.elles puissent également offrir une plus-value à leur mandant ou employeur respectif. Cela signifie que les candidat.e.s décident seul.e.s si le sujet de leur travail de diplôme portera exclusivement sur les RP, exclusivement sur le marketing/la communication ou sur les deux domaines, à chaque fois pour répondre à un projet/besoin spécifique.
À qui s'adresse cette formation continue ?
Selon notre analyse, l'examen offre surtout aux spécialistes de la branche une perspective passionnante pour s'établir dans une communication stratégique globale. Nous avons par exemple reçu divers feed-back de responsables marketing qui considèrent cette formation continue comme une opportunité de se spécialiser et de se développer dans le domaine de la communication stratégique. Des conditions d'admission modernes et un guide clairement défini offrent cependant aussi aux personnes, qui changent de voie et qui n'ont pas de formation préalable spécifique dans les domaines du marketing, de la communication ou des relations publiques, la possibilité de passer l'examen fédéral le plus élevé dans la branche de la communication.
Dans le domaine de la communication, il existe une grande offre de formations continues. Quels sont, selon toi, les avantages à suivre une formation professionnelle spécialisée ou une formation professionnelle supérieure sous l’égide de la Confédération ?
Loin de moi l'idée d'opposer les formations continues ou les différents formats. A mon avis, chaque formation continue a sa raison d'être, dans la mesure où elle permet aux participant.e.s d'évoluer dans leur environnement professionnel ou privé. L'avantage des examens fédéraux réside dans le fait que les examens professionnels (p. ex. spécialiste en communication ou en relations publiques avec brevet fédéral) et les examens professionnels supérieurs (p. ex. responsable de la communication avec diplôme fédéral) définissent des contenus concrets et des compétences à atteindre et à tester. Les compétences sont évaluées par le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI) et les associations professionnelles concernées. C'est pourquoi les examens fédéraux reflètent les compétences requises par l'économie et permettent une formation continue ciblée et orientée vers la pratique.
Vous trouverez de plus amples informations sur les instituts de formation continue, les directives et les conditions d'admission ici.
Prochains rendez-vous
Examen écrit : jeudi 4 et vendredi 5 avril 2024
Examen oral : jeudi 16 mai 2024
Secrétariat d'examen
KS/CS Kommunikation Schweiz et pr suisse
Ernastrasse 22
8004 Zurich
+41 44 211 23 24
E-mail:
A propos de la personne
"Pascal Chenaux a travaillé pendant une quinzaine d'années dans les domaines du marketing et de la communication et a été actif pendant une dizaine d'années dans la formation des adultes. Aujourd'hui, il est responsable du marketing et des ventes et membre de la direction de 2communicate sa".
"La menace d'une interdiction de la publicité peut rapidement endommager la substance de notre économie"
La publicité est "un élément constitutif d'une concurrence efficace", a déclaré le Conseiller Fédéral Guy Parmelin lors de notre Assemblée Générale à Berne. Nous remercions le ministre de l'économie pour cette constatation et nous nous en inspirons pour le travail de notre association. Sans publicité, pas d'économie fonctionnelle. Et encore moins de concurrence. Mais un manque de transparence et un vol à l'aveugle pour les entreprises, les consommatrices et les consommateurs. Ce n’est pas une option pour notre pays.
“Mais, qui fait de la publicité ?” Le Conseiller National Gregor Rutz, président du groupe parlementaire “Marché et publicité”, a mis en garde contre un renversement des règles lors de notre Assemblée Générale. En limitant et en interdisant la publicité, une partie de la politique tente d'abord de détruire les instruments d’une économie qui fonctionne bien et prive ainsi les consommateurs de la possibilité de s'informer de manière adéquate. Tout cela pour pouvoir ensuite faire de la publicité avec ses propres règles et positions restrictives. Au sein de KS/CS Communication Suisse, nous luttons quotidiennement contre une telle évolution.
C'est aussi une nécessité urgente. Le dernier exemple en date est le débat sur l'interdiction de la publicité pour les produits alimentaires en Allemagne. Dans son nouveau projet de loi, le ministre fédéral Cem Özdemir veut également interdire la publicité alimentaire destinée aux enfants, car 15% des enfants sont en surpoids (source : Robert Koch Institut). Or, des études prouvent qu'il n'existe pas de lien clairement démontrable entre la publicité et l'obésité. Néanmoins, si de telles interdictions étaient introduites avec des valeurs limites fixées par les autorités, tous ceux qui travaillent dans le secteur de la publicité en pâtiraient : les producteurs, les annonceurs, les agences et les médias qui vivent des recettes publicitaires. Des discussions similaires à celles qui ont eu lieu en Allemagne s’ouvrent également en Suisse. Cela montre que les menaces d'interdiction de la publicité ne sont plus de simples jeux politiques, mais qu'elles peuvent rapidement endommager la substance de notre économie nationale. Dans notre groupe de travail “Denrées alimentaires”, nous nous occupons tout particulièrement de cette thématique.
Nous avons été surpris par le Conseil Fédéral qui, dans son projet de mise en œuvre de l'initiative “Oui à la protection des enfants et des adolescents contre la publicité pour le tabac”, va bien au-delà du texte de l'initiative et de celui de la loi sur les produits du tabac (LPTab). Ceci, sans mandat. Dans sa proposition, le Conseil Fédéral ne fait pas seulement fi des critiques émises lors de la procédure de consultation, mais aussi du texte de l'initiative, qui a été accepté par le peuple, et de la loi sur les produits du tabac, que le Parlement n'a adoptée qu'en automne 2021, après de longues délibérations et de nombreux compromis. Avec sa proposition, le Conseil Fédéral met en œuvre son propre agenda, qui semble s'aligner davantage sur les exigences de l'OMS que sur l'ordre juridique suisse. Cette approche doit être fermement rejetée et combattue.
Enfin, le rapport du Surveillant des prix sur la publicité en ligne en Suisse a attiré notre attention. Dans le cadre d'une observation du marché, il s'est penché sur les mutations du marché publicitaire et a constaté que “la position dominante de Google soulève des questions du point de vue de la concurrence”. Il est étonnant que ce rapport n'ait pas suscité beaucoup d'attention jusqu'à présent. Nous allons en tout cas le suivre de près.
Concrètement, nous nous travaillons également sur les questions suivantes :
- Après le rejet, au printemps, de l'initiative parlementaire “Pour l'égalité entre les femmes et les hommes”. L'initiative 22.436 de la Conseillère Nationale Isabelle Pasquier-Eichenberger a été un succès pour la publicité automobile, et nous avons fait de même lors de la session d'été qui vient de s'achever, en obtenant que la publicité pour les produits saisonniers soit plus flexible (motion 21.4161).
- Deux postulats de la ville de Zurich sont également dans notre ligne de mire : l'un vise à interdire l'extension des surfaces publicitaires et l'autre à supprimer complètement les surfaces publicitaires numériques sur le domaine public. Le parlement a adopté ces deux interventions et les a transmises au Conseil Municipal.
Tous ces thèmes nous occuperont également au cours des prochains mois. Nous accorderons alors une attention particulière au domaine de “l'intelligence artificielle et de la régulation de la publicité”. Nous avons déjà mis en place un groupe de travail à ce sujet.
Rapport Annuel 2022
1. Introduction
Au cours du dernier exercice, l’association s’est organisée de manière à remplir efficacement sa mission principale. Cela implique non seulement la répartition des tâches au sein du secrétariat, mais aussi le renforcement de la collaboration entre le Regulation Committee et les différents groupes de travail, notamment celui parlementaire «Marché et publicité».
Dans un autre secteur: l’organisation de l’examen de spécialiste en communication a pu être réalisée en bonne et due forme. Une coopération avec PR Suisse a également été mise en place au profit du développement de l’examen pour les responsables de communication.
2. Comité
Le Comité s’est réuni à trois reprises, des réunions qui ont toutes pu se tenir en présentiel. Dans ce cadre, le Comité a été informé de l’avancement des travaux de l’association et s’est exprimé sur certains thèmes d’actualité.
L’assemblée générale s’est, elle, également tenue en présentiel, le 12 mai, à Berne. Après les points statutaires, Gregor Rutz, Président du groupe parlementaire «Marché et publicité», a présenté l’activité du groupe ainsi que sa collaboration avec le secrétariat central. Le conseiller national a en outre souligné, à l’aide d’interventions déposées et traitées au Parlement fédéral, la nécessité de l’existence de KS/CS et de son action en faveur de la liberté de communiquer et de la protection des espaces publicitaires. Le directeur de l’association suisse des annonceurs, Roland Ehrler, a quant à lui ensuite exposé les dernières statistiques publicitaires de la fondation éponyme.
3. Conseil de la communication
Le Conseil de la communication n’a pas encore pu être constitué pour des questions avant tout d’économie de travail. Cela est prévu pour l’exercice en cours.
4. Secrétariat central
Le Secrétariat central est constitué de cinq personnes (le président exécutif, la responsable des affaires publiques et de la communication, le responsable du service juridique et la responsable du secrétariat, ainsi qu’un nouveau responsable “junior” pour les affaires publiques - depuis août 2022 - ). Les finances sont gérées par Matthias Zbinden (ZbindenZbinden Partner GmbH), accompagné de Christian Merk (trésorier). Bien que le Secrétariat central jouisse d’une place de travail à l’adresse de l’association - Ernastrasse 22, 8004 Zurich-, KS/CS ne dispose pas d’une véritable infrastructure de bureau et s’organise donc en grande partie de manière virtuelle. Les économies ainsi réalisées permettent d’augmenter le taux d’occupation et servent à l’association pour exercer plus efficacement son activité principale.
5. Finances
Le bilan de 2022 est positif. Il a même été possible de constituer des provisions. Les finances de KS/CS sont donc saines. Ce résultat est rendu possible par un contrôle strict des coûts et une concentration de tous les moyens financiers disponibles sur l’activité principale. Il devient toutefois de plus en plus difficile de maintenir et, à plus forte raison, d’accroître le nombre de membres. C’est pourquoi des activités ciblées d’information et de suivi de nos adhérents sont nécessaires.
6. Travail politique et associatif
KS/CS porte toute son attention sur le traitement des interventions visant à limiter ou à interdire toute forme de communication. De telles initiatives n’existent pas seulement sur le plan fédéral, mais aussi, et de plus en plus, au niveau cantonal voire communal. La publicité extérieure, dont les concessions sont attribuées par les villes et les communes, est particulièrement sous pression. En effet, des précédents risquent d’avoir des répercussions sur l’ensemble de la Suisse. C’est pourquoi l’association se montre vigilante. Le constat général qui se dégage sur le plan politique est une tendance croissante à la réglementation, souvent liée à une perte de la liberté de choix personnelle. Les offices et groupements tentent d’imposer leurs propres programmes, parfois même sans la base juridique nécessaire. KS/CS surveille toutes les initiatives en ce sens et prévoit des mesures qui garantissent que la communication soit considérée comme faisant partie de la liberté d’expression.
Le contact de KS/CS avec ses partenaires premium est assuré par le Président et les membres du Secrétariat central. De plus, dans la mesure où les thèmes abordés concernent ces partenaires, l’association les implique étroitement dans son travail.
7. Service et conseils juridiques
Au cours de l’exercice, notre responsable du service juridique a renseigné un grand nombre de membres. Les plus de 150 demandes concernaient des domaines et des sujets très variés avec, encore numéro un en 2022, la loi fédérale sur la concurrence déloyale et son interdiction d’induire en erreur. Les questions concernant les obligations d’indication de la consommation en énergie ont, elles, sensiblement diminué. Une série de séminaires en ligne intitulée «déjeuner avec le droit» a vu le jour. Au cours de l’exercice, des thèmes comme les bases du droit de la publicité, le branding et le droit des marques ou le copyright ont été abordés lors de ces manifestations d’une heure chacune. In jeweils einstündigen Veranstaltungen wurden im Berichtsjahr die Themen «Grundlagen des Werberechts», «Branding und Markenrecht» sowie «Copyright» besprochen.
8. Régions
8.1. Suisse alémanique (Christian Merk)
La Commission régionale s’est réunie à plusieurs reprises : les tâches et activités actuelles et futures ont fait l’objet d’un vif débat. Un document d’orientation a été adopté, qui décrit plus précisément, entre autres points, l’interaction avec l’organisation faîtière. L’objectif principal est de soutenir au mieux KS/CS Communication Suisse dans l’accomplissement de sa mission et d’entretenir des liens étroits avec les membres de l’association de Suisse alémanique. Le lancement très réussi de la nouvelle édition de l’événement «Talk au Mascotte», sur le thème de la nouvelle loi suisse sur la protection des données et des défis qu’elle pose aux PME de la branche de la communication, a permis de poser un premier jalon. Près de 90 participant-e-s sont venu-e-s avec intérêt au vénérable Club Bellevue de Zurich pour être sensibilisé-e-s et pour s’informer en détail auprès d’intervenant-e-s de haut vol, mais aussi pour passer un moment convivial.
La Commission, qui représente bien la branche dans la région, garantit en outre par son engagement actif un échange important et continu entre les membres de l’association et l’organisation faîtière.
8.2. Suisse romande (Vincent Antonioli)
L’année 2022 a été marquée par le reprise «presque normale» des activités de l’association et le retour des rencontres avec nos membres. Aussi, Allmedia a pu se tenir dans des conditions tout à fait convenables, en janvier, et a réuni quelque 120 professionnel-le-s de la communication pour un événement qui a laissé augurer d'une année dont la dynamique positive pourrait nous redonner le sourire. Las, la guerre, puis la crise énergétique ont malheureusement eu raison de notre optimisme.
La Commission régionale suisse romande a, évidemment, poursuivi son combat contre l’initiative «Genève Zéro Pub», et contre toutes les formes «d’agression» susceptibles de restreindre la liberté de communiquer.
L’équipe a également pris le parti de lancer un projet concret pour montrer « la bonne volonté » de la branche. Les assises de la Communication ont alors été organisées au mois de mars, débouchant sur le lancement d’une charte pour une communication responsable. Une belle occasion de fédérer tous les acteurs de la profession pour faire face aux enjeux actuels et certainement futurs de nos métiers.
8.3. Suisse italienne (Jürg Bachmann)
Au cours de l’exercice, les activités en Suisse italienne ont été coordonnées par Maria Luisa Bernini. Membre du comité, elle s’est surtout focalisée sur la collaboration avec d’autres associations afin de pouvoir présenter les positions de KS/CS également en Suisse méridionale.
9. Examens
En 2022, la Commission des examens a continué son optimisation et a dématérialisé ses processus internes; un changement qui se poursuit en 2023. Un nouveau règlement d’examen pour l’examen fédéral supérieur de responsable de la communication a été introduit en collaboration avec PR Suisse. La Commission des examens nouvellement créé, avec Dominik Leonhardt (KS/CS) comme président et Corinne Druey (PR Suisse) comme vice-présidente, s’occupe activement de l’élaboration de conditions cadres adaptées pour les futur-e-s diplômé-e-s.
Au cours de l’exercice, 111 candidat-e-s au total ont participé à l’examen professionnel fédéral de spécialiste en communication, dont 71 ont réussi l’épreuve. La cérémonie de remise des diplômes s’est déroulée à l’hôtel Bellevue Palace de Berne. Nous profitons de l’occasion pour remercier nos sponsors : l’entreprise Faber-Castell AG et l’association suisse des annonceurs. Les relations avec le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) et les instituts de formation sont bonnes, axées sur le partenariat et surtout la clientèle.
10. Remerciements et perspectives
Enfin, nous remercions toutes celles et tous ceux qui ont soutenu le travail de KS/CS au cours de l’année écoulée, à savoir :
- tous les membres de KS/CS qui, par leur cotisation, assurent l’essentiel des conditions économiques de l’association;
- l’ensemble des partenaires premium qui, outre leur investissement financier, accompagnent et soutiennent le travail de KS/CS;
- les membres du Comité ainsi que tous les membres des commissions et groupes de travail qui, par leurs précieuses suggestions et leurs arguments, contribuent à affiner les prises de position politiques de KS/CS et à les communiquer;
- le Président et les membres du groupe parlementaire «Marché et publicité» pour leurs efforts en faveur de la liberté de communiquer;
- toutes les associations alliées qui participent à diffuser les prises de position de KS/CS;
- le Président de la Commission des examens et ses expert-e-s pour l’exécution appliquée de cette tâche importante que représente la formation de la relève dans la branche de la communication;
- les collaboratrices et les collaborateurs au Secrétariat central pour leur formidable engagement dans la réalisation quotidienne des objectifs de l’association.
Personnel
Comité
- Jürg Bachmann, président, KS/CS
- Silvana Imperiali, vice-présidente, KS/CS et directrice générale, Gamned Schweiz
- Vincent Antonioli, propriétaire de Debout sur la table
- Marco Battaglia, consultant, Kommunikationsplan AG
- Maria-Luisa Bernini, propriétaire et présidente-directrice générale, Swiss Communication Agency Sagl
- François Besençon, président du conseil d’administration, SAWI Academy
- Siri Fischer, présidente-directrice générale, IGEM
- Christine Gabella, membre de la direction, Tamedia AG
- Michael Hählen, président-directeur général et partenaire, in flagranti AG
- Roger Harlacher, délégué du conseil d’administration, Zweifel Pomy-Chips AG et président, ASA
- Pam Hügli, directrice générale, Serviceplan Suisse AG
- Susanne Lebrument, déléguée du conseil d’administration, Groupe Somedia
- Fabienne Leuenberger, directrice du marketing, Camille Bloch SA
- Christian Merk, responsable des finances, KS/CS
Steering Board
- Jürg Bachmann, président, KS/CS
- Silvana Imperiali, vice-présidente, KS/CS et directrice générale, Gamned Schweiz
- Vera Baldo-Tschan, responsable des affaires publiques et de la communication, KS/CS
- Vincent Antonioli, propriétaire, Debout sur la table
- Maria-Luisa Bernini, propriétaire et présidente-directrice générale, Swiss Communication Agency Sagl
- Pam Hügli, présidente-directrice générale, Serviceplan Suisse AG
- Christian Merk, responsable des finances, KS/CS
- Ekaterina Petrova, responsable du secrétariat de KS/CS
- Marc Schwenninger, responsable du service juridique de KS/CS
Regulation Committee
- Marc Schwenninger, responsable du service juridique, KS/CS
- Jürg Bachmann, président, KS/CS
- Vera Baldo-Tschan, responsable des affaires publiques et de la communication, KS/CS
- Maria-Luisa Bernini, propriétaire et présidente-directrice générale, Swiss Communication Agency Sagl
- François Besençon, président du conseil d’administration, SAWI Academy
- Roland Ehrler, directeur, association suisse des annonceurs SWA-ASA
- Philipp Kutter, propriétaire, Kutter Kommunikation et conseiller national
- Christoph Marty, directeur général, Clear Channel Schweiz AG
- Catherine Purgly, directrice, Leading Swiss Agencies – LSA
- Martin Radelfinger, président, IAB (Interactive Advertising Bureau) Switzerland Association
- Leonie Ritscher, responsable de projets Concurrence et réglementation, economiesuisse
- Moritz Schneider, directeur général, Mediaschneider AG
- Daniel Sigel, directeur général, Zürcher Oberland Medien AG
- Karin Stöckli, déléguée aux affaires publiques, Swisscom AG
- Verena Vonarburg, directrice des affaires publiques, Ringier AG
- Stefan Wabel, directeur, Verband Schweizer Medien (VSM)
- Andreas Zoller, spécialiste des affaires publiques, Verband Schweizer Medien
Arbeitsgruppe Tabakproduktegesetz
- Marc Schwenninger, KS/CS, chef du service juridique, présidence
- Jürg Bachmann, président, KS/CS
- Vera Baldo-Tschan, responsable des affaires publiques et de la communication, KS/CS
- Caroline de Buman, directrice des affaires réglementaires, PMI SA
- Roland Ehrler, directeur, association suisse des annonceurs SWA-ASA
- Martin Kuonen, directeur, Centre Patronal Berne
- Filippo Lombardi, président d’honneur, KS/CS
- Brenda Ponsignon, directrice des affaires internes et publiques, BAT Switzerland SA
- Leonie Ritscher, responsable de projets Concurrence et réglementation, d’economiesuisse
- Jan-Philip Seger, directeur de l’engagement, BAT Switzerland SA
- Kevin Suter, directeur des affaires internes et de la communication, JT International AG
- François Thoenen, directeur des affaires internes et membre de la direction, PMI SA
- Verena Vonarburg, directrice des affaires publiques, Ringier AG
- Stefan Wabel, directeur, Verband Schweizer Medien (VSM)
- Andreas Zoller, spécialiste des affaires publiques,Verband Schweizer Medien (VSM)
Groupe de travail « Alimentation »
- Marc Schwenninger, responsable du service juridique, KS/CS
- Jürg Bachmann, président, KS/CS
- Vera Baldo-Tschan, responsable des affaires publiques et de la communication, KS/CS
- François Besençon, président du conseil d’administration, SAWI Academy
- David Biernath, directeur du marketing, ALDI SUISSE
- Roland Ehrler, directeur, association suisse des annonceurs SWA-ASA
- Davide Elia, responsable du marketing et de la communication, Bell Group
- Ensar Can, responsable de projets Politique économique générale et formation, economiesuisse
- Mikael Huber, responsable des dossiers politique financière et fiscale, numérisation et commerce, Union suisse des arts et métiers SGV-USAM
- Dagmar Jenni, directrice, Swiss Retail Federation
- Hans Reutegger, membre de la direction, Micarna Group
- Babette Sigg Frank, présidente, Verband schweizerisches Konsumentenforum
- Andreas Zoller, spécialiste des affaires publiques,Verband Schweizer Medien (VSM)
Groupe parlementaire « Marché et publicité »
- Présidence: Gregor Rutz, conseiller national UDC (ZH)
- Philippe Bregy, conseiller national et président, fraction LC (VS)
- Erich Ettlin, conseiller aux États LC (OW)
- Esther Friedli, conseillère nationale UDC (SG)
- Johanna Gapany, conseillère aux États PLR (FR)
- Philipp Kutter, conseiller national LC (ZH)
- Nicolo Paganini, conseiller national LC (SG)
- Peter Schillinger, conseiller national PLR (LU)
- Werner Salzmann, conseiller aux États UDC (BE)
Commission des examens
- Présidence : Dominik Leonhardt, directeur de MICExperts
- Vincent Antonioli, propriétaire de Debout sur la table, représentant du comité e t la commission régionale suisse romande
- Pascal Chenaux, responsable du marketing et des ventes, 2Communicate, directeur d’examen pour l’examen de responsable de la communication, Suisse alémanique
- Roland Ehrler, directeur, association suisse des annonceurs SWA-ASA, directeur des examens de spécialiste en communication, Suisse alémanique
- Yves Epiney, associé-gérant au sein de HR&M, directeur des examens de spécialiste en communication, Suisse romande
- Andy Hostettler, propriétaire, HH GmbH, membre de la commission de recours
- Erich Koller, responsable de la production et membre de la direction, Die Botschafter, visiteur
- Ekaterina Petrova, directrice du secrétariat des examens, KS/CS
- Ivan Schultheiss, directeur de comptes au sein d’Outdoor Media AG, président de la commission de recours
Commission régionale Suisse alémanique
- Présidence : Christian Merk, KS/CS Communication Suisse
- Cornelia Aschmann, directrice, Texterverband
- Alexander Duphorn, directeur général, Goldbach Media (Switzerland)
- Ella Erogul, directrice générale, PEP Marketing Consulting GmbH
- Claude Hitz, directeur créatif et membre de la direction, Ergo Communication GmbH
- Dominik Leonhardt, directeur, MICExperts, Président de la Commission des examens
- Ekaterina Petrova, responsable du secrétariat, KS/CS
- Sandro Prezzi, fondateur et directeur général, PMC Prezzi Media GmbH
Comité Romandie
- Présidence : Vincent Antonioli, fondateur, Debout sur la table
- Tiphaine Artur, responsable de la communication et du marketing, RTS
- François Besençon, membre du conseil d’administration, SAWI Academy
- Nicolas Capt, cocréateur de 15, Cours des Bastions Avocats Sàrl
- Olivier Chabanel, codirecteur, APG|SGA Société Générale d’Affichage SA
- Fabian Delmonico, directeur général et associé, Audienzz SA
- Frédéric Dumonal, directeur de la formation continue, CREA école de création en communication SA
- Anne-Sophie Fioretto, présidente du Club de Communication du Valais
- Raoul Gerber, directeur général adjoint et directeur de la communication, Goldbach Group AG CEO / CCO
- Aldina Kasper, directrice générale et associée, Audienzz SA
- Vera Katz Presas, directrice du service clientèle, Dentsu Aegis Network
- Thierry Kunstmann, directeur régional, ESH Media
- Marine Lintanf, responsable projets, Vaudoise Assurances
- Jérôme Marchal, directeur, Media One Contact SA
- Flavien Matthey, responsable du marketing, Swisscom SA
- Frédéric Monthoux, enseignant spécialisé, SAWI Academy
- Patricia Orville, associée et directrice, DO! L’agence SA L'agence SA, Partnerin, Account Director
- Julian Pidoux, directeur de la communication, Philip Morris SA
- Guillaume Roud, responsable communication, Nestlé Suisse SA
- Christian Vaglio-Giors, directeur général, Neo Advertising SA
- Vanessa Weill, présidente, Club de Publicité et de Communication de Genève
- Frédéric Zamofing, fondateur, FZ Activation Switzerland
Commission régionale Suisse italienne
- Maria-Luisa Bernini, propriétaire et présidente-directrice générale, Swiss Communication Agency Sagl
- Marco Battaglia, consultant, Kommunikationsplan AG
Secrétariat central KS/CS Communication Suisse
- Jürg Bachmann, président exécutif
- Vera Baldo-Tschan, responsable des affaires publiques et de la communication
- Marc Schwenninger, responsable du service juridique
- Ekaterina Petrova, directrice de bureau
- Hendrik Fischer, responsable junior des affaires publiques
De nombreuses nouvelles interventions nécessitent un engagement important
Avec son règlement découlant de l’initiative “Zéro pub”, le Conseil Municipal et le Conseil Administratif de la ville Genève voulaient interdire la publicité extérieure sur le territoire communal, y compris lorsqu’il s’agit d’une publicité qui se trouve sur un domaine privé, visible depuis le domaine public. Un projet extrêmement hostile à l'économie, qui plus est, quasiment impossible à mettre en œuvre. Celui-ci est désormais abandonné… pour le moment. Au vu des premières déclarations des initiants et du camp des battus, gageons que ce n’est qu'une victoire d'étape.
Dans d'autres communes également, les pouvoirs publics veulent interdire ou limiter la publicité. Les Suisses doivent consommer moins, argumentent les opposants à notre branche, afin que les objectifs climatiques puissent être atteints. Mais, il n'est pas prouvé que cette mesure radicale puisse avoir une influence positive sur cette préoccupation pourtant sérieuse.
Au sein de KS/CS Communication Suisse, nous nous opposons de toutes nos forces à de telles stratégies d'éducation, car nous sommes convaincus que les personnes majeures sont en mesure de prendre des décisions responsables, mais aussi qu’elles n'ont pas besoin de cours de rattrapage socio-politique de la part de l'État.
Les premiers mois de l'année laissent toutefois présager des temps mouvementés. Nous surveillons de très près les interventions liées à la publicité qui sont déposées au Parlement. La pression sur la liberté de communiquer ne cesse de croître. Cela nous interpelle, car s'opposer à la publicité, signifie également s’en prendre à la liberté d'expression et à la liberté économique. Et donc, faire fis des droits que la Constitution nous garantit, et qui constituent l'un des fondements de notre démocratie. C'est tout simplement inacceptable.
Un autre chantier nous préoccupe en tant qu’association faîtière de la Communication en Suisse; il devrait s'ouvrir dans le domaine de la législation sur les denrées alimentaires. Après que le Ministre allemand chargé de l'alimentation ait annoncé son combat contre le sucre et d'autres aliments, il faut malheureusement s'attendre à des initiatives similaires en Suisse. 13 interventions sont d’ailleurs déjà en suspens au Parlement pour limiter la publicité dans le domaine alimentaire. Nous sommes en discussion avec les associations concernées et l'industrie, qui investit beaucoup dans l'amélioration de ses produits. Et, nous combattrons avec véhémence toutes les restrictions et interdictions inutiles.
Une note positive pour terminer: Avec Com'ON, nos collègues romands ont organisé au mois de janvier dernier une manifestation à Lausanne qui a connu un magnifique succès, et dont la publicité était le point central. De nombreux intervenants ont ainsi montré différentes facettes de la publicité.
L'association s’engage pour toutes celles et ceux qui travaillent dans la branche. En tant que moyen d'information et de communication important, la publicité doit continuer à jouir des libertés nécessaires et à déployer ses performances créatives au service des consommatrices et des consommateurs.
Que doit faire la publicité et que peut-elle faire?
Le Conseil fédéral passe outre le peuple et le Parlement
Le 31 août, le Conseil fédéral a mis en consultation la révision de la loi sur les produits du tabac. Cette révision était nécessaire après l'acceptation par le peuple suisse, le 13 février, de l'initiative sur la publicité pour les produits du tabac. De nombreux parlementaires, ainsi que nous-mêmes au sein de KS/CS, avons constaté avec étonnement que le Conseil fédéral semble poursuivre son propre agenda dans ses propositions, qui vont bien au-delà des dispositions de la loi sur les produits du tabac et de l'initiative elle-même. Ceci, au mépris de la volonté du Parlement et du peuple, ce qui est totalement inacceptable. KS/CS l'a non seulement immédiatement communiqué publiquement, mais a également déposé une prise de position dans ce sens en collaboration avec les milieux intéressés.
Zéro Pub à Genève
Bien qu'elle fasse partie des formes de communication les plus populaires, la publicité extérieure est de plus en plus sous pression. L'opposition aux affiches, notamment électroniques, trouve généralement son origine dans les communes. A Genève, on votera le 12 mars 2023 sur une interdiction complète de la publicité extérieure. KS/CS Suisse romande s'oppose à cette loi et soutient dans la campagne de votation les milieux économiques et politiques qui ont lancé le référendum contre son règlement d’application. Malheureusement, à Vernier, ville voisine de Genève, un référendum contre une interdiction similaire n'a pas abouti. A Berne et à Zurich également, les possibilités de publicité sur la voie publique pourraient être restreintes ou interdites. Cela se fait toujours au détriment de la liberté d'information et de la transparence économique dans l'intérêt des consommateurs. Aussi, KS/CS s'engage partout contre de telles initiatives.
La protection des données est un sujet de préoccupation
Après la révision totale de la loi suisse sur la protection des données, qui entrera en vigueur en septembre 2023, la mise en œuvre de cette protection des données en Suisse fait également l'objet d'une attention accrue. Le commission régionale suisse alémanique de KS/CS a donc o …, en collaboration avec IAB Switzerland, à une séance d'information et de discussion au Mascotte de Zurich. Une occasion de renouer avec une tradition de l'association. La bonne participation et les explications de spécialistes compétents ont montré qu'il reste encore de nombreuses questions ouvertes concernant la loi sur la protection des données, qui continueront à occuper KS/CS à l'avenir.
Que doit faire la publicité et que peut-elle faire ?
L'Association européenne des organismes d'autorégulation (EASA) à Bruxelles se penche également sur le rôle de la publicité. Elle a adopté à Madrid une déclaration qui postule que la publicité doit contribuer à résoudre les problèmes sociaux actuels. Cette position est tout à fait discutable et nous préoccupe également. KS/CS est d'avis que la publicité porte une part de responsabilité sociale, mais elle part d'une conception plus libérale de l'être humain, dans laquelle la responsabilité de l'individu ne doit pas être limitée aussi longtemps que possible et où l'Etat ne peut intervenir que lorsque le bien commun est réellement en danger. KS/CS continuera à s'intéresser à la déclaration de l'EASA et aux postulats qu'elle contient.
Dossiers
Outre celui sur le “tabac”, nous avons récemment ouvert deux dossiers sur les thèmes "alimentation/sucre" ainsi que "loteries/loi sur les jeux d'argent". Ceux-ci sont toujours initiés par des interventions parlementaires, qui sont traitées de manière approfondie par KS/CS, et accompagnées de recommandations du point de vue d'une réglementation responsable et libérale de la publicité.
Interventions
Au cours des derniers mois, KS/CS est intervenu sur différents sujets:
- 3113 Motion Christ sur la publicité dans les boîtes aux lettres
- 436 Initiative parlementaire Pasquier-Eichenberger sur la publicité pour les véhicules à moteur
- 4498 Postulat Fivaz sur la publicité personnalisée en ligne
- 4162 Interpellation Michaud Gigon sur le “greenwashing”
Perspectives
La publicité est devenue un sujet central dans le débat politique. Les restrictions et les interdictions réglementaires menacent de toutes parts. On oublie souvent qu'en Suisse, le droit de faire de la publicité est garanti par la Constitution et qu'il ne peut être restreint sans raison valable ou en raison d'une vision particulière de la société. KS/CS continuera à faire campagne de toutes ses forces pour une réglementation de la publicité qui permette aux entreprises de communiquer et qui garantisse aux consommateurs une information ouverte et transparente.